LIVE VIRTUEL SUR ADN VIA FACEBOOK ET YOUTUBE. INVITÉ : Dr Cheikh Tidiane GADIO

Le Format du web, revient dans un format exceptionnel (en live sur Facebook et sur YouTube) dû à la pandémie du Covid19. 
A format exceptionnel, invité exceptionnel pour traiter de sujets importants: Quelle place pour l’Afrique dans le concert des nations et du monde?

Thèmes I: Actualité oblige : L’Afrique post-Covid19 ? 
Au-delà de la crise sanitaire, on est en train de vivre une crise sociale et économique. Comment l’Afrique peut-elle se prémunir d’éventuelles crises politiques ou d’émeutes de la faim comme le présidait le rapport du Quai d’Orsay dénommé « l’effet Pangolin »?

Thème II: Diplomatie africaine : visions, enjeux et résultats en période de crise politique majeureCompte tenu des intérêts divergents des uns et des autres (pays), peut-on parler d’une diplomatie africaine efficiente?

Notre invité, Dr Cheikh Tidiane Gadio, Président de l’institut Panafricain de Stratégie, Vice Président de l’Assemblée nationale et ancien ministre des affaires étrangères du Sénégal , répond à nos questions dans ce live, ce mercredi 27 mai à 18h temps universel et 20h à Paris. Vous pouvez participer à cette émission en posant vos questions en commentaires sur nos différentes plateformes: https://www.facebook.com/ADNCORPORATE/, 

Médecine « bienveillante » et retour de la raison coloniale

Il est des temps exceptionnels qui rendent possible la libération de racismes faussement habillés de bienveillance. Quand arrivent ces temps, les digues de la décence et de la retenue entretenues par les règles implicites et explicites de la vie en communauté se fissurent par endroits, laissant suinter la boue et les excréments. 2 avril 2020, le Covid-19 continue d’arracher des vies, et alors que le monde est frappé de stupeur, des effluves pestilentiels remontent à la surface :Jean-Paul Mira, chef du service de réanimation de l’hôpital Cochin, propose sur le mode interrogatif de tester un vaccin en Afrique « où il n’y a pas de masques, pas de traitements, pas de réanimation. Un peu comme c’est fait d’ailleurs pour certaines études sur le sida…». Camille Locht, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale acquiesce: « Vous avez raison, on est d’ailleurs en train de réfléchir à une étude en parallèle en Afrique ».Bienveillance ? Non,déchets, ignorance et arrogance rassemblés dans l’esprit et les mots d’hommes de science. Une surprise ? Une nouveauté ? Non, pas pour les Africains qui ont appris dans la douleur que le statut d’homme de science (souvent ce mâle de type caucasien prétendant tout savoir) ou d’homme éclairé n’est en rien synonyme d’intelligence sociale, encore moins d’humanité, de générosité, de respect et de bienveillance. 

Depuis que des hommes éclairés ont prétendu avoir « découvert » un continent exotique abritant d’innombrables richesses et des peuples barbares aux mœurs étranges, depuis que d’autres hommes éclairés ont prétendu dire cet ailleurs à la place des gens qui y vivent, qu’ils ont dans le même geste légitimé l’esclavage et la colonisation, l’Afrique est devenue le lieu de tous les fantasmes et projections lugubres. Même lorsque le regard se tourne vers quelques figures progressistes, il finit par se heurter à une condescendance, un paternalisme et des appétits prédateurs. N’est-ce pas par exemple Victor Hugo, anti-esclavagiste répondant à un Victor Schœlcher pressé de « porter la lumière à des populations encore dans l’enfance » qui s’exclamera : « Allez, Peuples ! Emparez-vous de cette terre (…). Dieu offre l’Afrique à l’Europe. Prenez-la » ? N’est-ce pas Jules Ferry, artisan de loi portant sur l’instruction obligatoire, laïque et gratuite qui soutiendra en 1885 devant des députés français, dont beaucoup ont été désarçonnés, « qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles de civiliser les races inférieures », et  de conclure avec assurance : « est-ce que vous pouvez nier qu’il y a plus de justice, plus d’ordre matériel et moral, plus d’équité, plus de vertus sociales dans l’Afrique du Nord depuis que la France a fait sa conquête ? ». Les exemples sont légion, et il serait malvenu de justifier pareils propos en les adossant à leur contexte et à leur temps. 

Ce n’est donc pas par pur hasard que des médecins occidentaux, en ce XXIsiècle, jugent intelligent de  sauver l’Afrique en lui « proposant» de tester des vaccins sur ses gens. Bien au contraire. C’est non seulement parce que subsistent dans les mémoires des traces d’une idéologie raciste (même celle qui s’ignore), mais aussi parce que l’Afrique a longtemps été le terrain privilégié de la médecine coloniale et de ses expériences. Associée à l’anthropologie physique qui a conduit à des dérives macabres, cette médecine, quoi qu’en disent ses défenseurs (ils sont nombreux), a semé la désolation et la mort en Afrique. Il en est ainsi du vaccin contre trypanosomiase humaine ou maladie du sommeil. Dans Le médicament qui devait sauver l’Afrique, pour ne citer que les rares travaux en langue française, Guillaume Lachenal revient sur la découverte de ce vaccin et son administration aux populations africaines. « Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Lomidine est découverte. Dans l’enthousiasme, de grandes campagnes de ‘lomidinisation préventive’ sont organisées dans toute l’Afrique. La molécule se révèle inefficace et dangereuse, mais ceci ne freine pas les médecins ». Cet acharnement s’expliquait non seulement par des considérations économiques, à savoir l’entretien de la force de travail et de production des colonies, mais aussi par le souci qui était celui des médecins de ne pas faire reposer le coût élevé des pertes humaines liées à l’administration du vaccin sur les Européens, en particulier ceux qui étaient installés en Afrique et qui n’ont jamais été vaccinés.

On sait aujourd’hui que la Lomidine n’a pas été la seule tueuse d’Africains. De nombreuses campagnes de vaccination censées prévenir ou lutter contre des maladies comme la bilharziose, la syphilis, le pian…ont aussi, paradoxalement, engendré la propagation rapide de d’infections meurtrières. Ce fut par exemple le cas de l’hépatite C au Cameroun, en République centrafricaine ou en Egypte, et dont des recherches ont montré qu’elle s’était généralisée du fait d’une entreprise massive et forcée de vaccination (« Quand la médecine coloniale laisse des traces », Les Tribunes de la santé, 2011). On ne peut donc que se réjouir que les Africains, conscients de ce que des générations de malades et de vies perdues doivent aux entêtements d’apprentis sorciers soutenus par des politiques scélérates, se mobilisent aujourd’hui pour dénoncer d’une seule voix, y compris par les voies légales, la médecine raciale « bienveillante » et la raison coloniale. 

Sidi N’Diaye, Politiste, pour ADN

PORTRAIT : Prince Bafouolo, parcours atypique d’un autodidacte

Prince Bafouolo est un passionné de journalisme. Il est entré dans la profession un peu par hasard. Mais son parcours force l’admiration. En 16 ans, il n’a pas démérité. Portrait d’un autodidacte qui s’affirme sans complexe.

Nous lui avons donné rendez-vous dans un café de Strasbourg Saint Dénis dans le 10e arrondissement de Paris. Le style décontracté, Prince Bafouolo nous parle d’emblée de son amour pour l’Afrique, et de la nécessité de rendre l’ascenseur à ce continent qui l’a vu naître. « Autant nous devons respecter les lois de la France notre pays d’accueil et contribuer à son développement, autant nous avons tout intérêt à ne pas oublier d’où nous venons » lance-t-il. Hémicycles d’Afrique, le site qu’il a créé pour mettre en lumière l’actualité des parlements et des conseils municipaux d’Afrique s’inscrit sans doute dans cette optique. « En Afrique beaucoup de gens ne savent pas faire la différence entre un projet et une proposition de loi par exemple. Y compris certains candidats aux élections législatives. J’ai créé ce média pour permettre aux populations de s’approprier ces institutions » affirme-t-il.  Parallèlement à la gestion de son site, il travaille comme chroniqueur pour l’émission Couleurs tropicales de Radio France Internationale. Une consécration pour ce jeune garçon qui n’était pas prédestiné à faire ce métier qu’il a appris sur le tas.

Journaliste, contre la volonté de sa famille

Prince Bafouolo est l’unique garçon et benjamin de sa famille. Né à Pointe-Noire au Congo en 1981, il grandit aux côtés de sa famille dans la capitale économique du Congo. Après son baccalauréat en comptabilité gestion obtenu au lycée technique et commercial Bizi, il s’installe à Brazzaville la capitale, et s’inscrit à la faculté de droit de l’université Marien N’gouabi. « Je ne suis resté qu’une année. J’étais très embêté par la pléthore des étudiants dans l’amphi. Les cours n’étaient pas réguliers. Les conditions d’études me démotivaient ». Sa famille décide de l’envoyer au Canada où réside sa sœur aînée, afin de poursuivre ses études de droit pour devenir avocat. Pour se faire, il doit passer par le Bénin afin de préparer ce voyage. Malheureusement, la procédure n’aboutira jamais. Tous les soirs, il écoute l’émission Africa Song présentée par Robert Brazza sur Africa N 1. « Cela m’a donné envie de faire de la radio. J’ai tenté en vain de décrocher un stage ou un temps d’antenne sans succès. C’est neuf (9) mois après que l’on m’a proposé un stage d’un mois dans une rédaction ». Il découvre alors ce qui deviendra sa passion et sa profession. Un mois plus tard, il décide de suivre des modules de formation en animation, reportage radio et déontologie du journalisme au sein de Radio Ecole APM, un centre de formation membre de la Fédérations des Radios Communautaires et Assimilés du Bénin (FerCAB). Sa famille s’oppose. Déterminé, il sacrifie son argent de poche mensuel pour payer sa formation. Suite à cette formation il signe son premier contrat en juin 2005. Le jeune journaliste affûte ses armes.

Travailler dur pour s’affirmer

Rentré au Congo en 2006 il enchaine stages et collaborations à titre bénévole : DVS+, DRTV, Le Nouvel Observateur, La Rue Meurt, Le Trottoir. « Je voulais me familiariser avec les médias et les journalistes congolais » confie-t-il. En 2009, il intègre le groupe de presse MNCOM qui détient MN Radio et MN TV. Il est nommé rédacteur en chef et présente la grande édition du journal. En 2010, il est 3e prix de meilleur reportage radio lors du Prix Média Espoir et en 2011 il est sacré meilleur reportage télévision du Congo par Les Oscars de la presse Congolaise. « Je ne m’attendais pas à tout ça, je voulais simplement faire mon métier. Que cela ait été récompensé, c’est tant mieux ». Parallèlement, il travaille pour le magazine « Le Métropolis ». En 2012, il est sélectionné avec neuf (9) autres journalistes africains par CFI Médias pour couvrir le sommet de la terre (Rio+20) à Rio de Janeiro, au Brésil. En novembre 2011, suite à plusieurs malentendus avec sa hiérarchie, il démissionne de MNTV et se retire du monde de la presse. Il décide de se lancer dans la communication. En Janvier 2012, il travaille pour l’agence « Nathos communication » spécialisée dans la communication politique et collabore agence Clockers. Mais sa passion pour les médias va très vite le rattraper. Deux ans après, il signe avec Africa 24 comme correspondant au Congo. En même temps, il collabore avec l’agence turque Anadolu et le site d’informations Afrique Actualité basé en France. En 2016, il s’installe en France et lance le 1er avril 2018 le site d’informations Hémicycles d’Afrique, premier média spécialisé dans l’actualité des parlements et conseils municipaux d’Afrique. C’est notamment grâce à cette initiative qu’il est contacté par Couleurs Tropicales, pour faire découvrir aux auditeurs des lois votés dans les parlements africains. « J’ai commencé le journalisme sans diplôme. Certains me sous-estimaient. D’autres ne croyaient pas en moi. Y compris dans ma famille. Ce n’était pas évident de s’affirmer. Il a fallu croire en moi et travailler dur pour montrer de quoi j’étais capable. Aujourd’hui, Passé sur RFI est une consécration ». Conclut-il.

Pour suivre son site: https://hemicyclesdafrique.com/

ADN, La Plume d’Ishango

Semaine africaine des sciences en Mauritanie, 2 ème édition

La Mauritanie, accueillera un événement scientifique d’envergure en ce mois de décembre, pour sa deuxième fois : « La Semaine Africaine des Sciences » . 

Après son succès retentissant lors de sa première édition, organisée dans ce pays au million de poètes l’année dernière, l’ambassadeur de la Mauritanie au sein de la grande organisation continentale The Next Einstein forum, le Dr Ba Abdoulaye Sidiki, réitérera l’exploit pour cette année. 

L’événement aura lieu du 9 au 15 décembre , semaine au cours de laquelle la Mauritanie vivra au rythme d’activités scientifiques intenses, à travers un programme aussi divers que varié. 

L’objectif est simple : mettre la lumière sur la Science, la promouvoir, permettre à davantage de mauritaniens, surtout aux plus jeunes, d’avoir plus d’intérêt et d’engouement pour les filières scientifiques.Des enfants de 7 à 13 ans seront initiés à des activités scientifiques qu’ils exposeront par la suite . 

Des discussions, conférences de vulgarisations et panels de haute volée seront menés et animés par nos plus éminents scientifiques dans un langage simple et accessible à un public large et diversifié. 

L’ouverture de la semaine est prévue le  9 décembre au Palais des Congrès de Nouakchott.

Rappelons que le Next Einstein Forum est la plus grande plate-forme, regroupant les scientifiques africains ; laquelle est une initiative de l’Institut africain des sciences mathématiques(AIMS), en partenariat avec la Fondation Robert-Bosh

C’est une institution forte qui, depuis 2013, fournit un travail acharné dans la promotion de la Science, de l’innovation et de la technologie en Afrique.

Son objectif principal, au cours de ce 21ème siècle, est de promouvoir de futurs Albert Einstein parmi les jeunes  talents de notre continent. Tous les moyens de cette organisation, aussi bien matériels qu’humains, sont destinés à ce but.

En plus du concours de l’agence française de développement qui accompagne exceptionnellement, cette année, la semaine africaine des sciences dans tous les pays francophones, plusieurs autres partenaires au niveau national y sont également associés.  

ADN-FOCUS,S3,N°9 avec Elhadj Fall porte-parole de Biram Dah Abeid en Europe

Elhadj Fall, porte-parole du leader abolitionniste Biram Dab Abeil décrypte les 100 jours du nouveau président Mohamed Cheikh El-Ghazouani

Ses premières déclarations semblent installer une rupture avec son prédécesseur. Élu au premier tour de la présidentielle du 22 juin dernier en Mauritanie, Mohamed Cheikh El-Ghazouani (plus connu sous le nom de Mohamed Ould Ghazanoui) a officiellement pris fonction le 1er Août dernier. Ce bras droit de l’ancien chef de l’état Mohamed Ould Abdel Aziz, qui l’avait désigné comme son dauphin, dit vouloir incarner le changement. Dans un discours tenu à Dakar au Sénégal le 18 novembre dernier, le tout nouveau chef de l’Etat s’est prononcé entre autres sur la ruine du système éducatif, la mauvaise gouvernance, la désertification et la démographie ; des sujets jusqu’ici quasi tabous. Ses 100 premiers jours ont notamment été marqués par l’ouverture des médias publics à l’opposition, la libération des prisonniers arrêtés lors des manifestations post-électorales et l’autorisation d’inscription pour les étudiants qui n’ont avaient pas le droit. Autre acte non moins négligeable, la réception au palais présidentiel de ses opposants, même les plus farouches.

Changement radical de politique ou simple stratégie de communication ? Dans votre émission Focus, Elhadj Fall le porte-parole de Biram Dah Abeid, arrivé deuxième à la dernière présidentielle, décrypte les 100 premiers jours du chef de l’État Mauritanien.

©Tous droits de reproduction ou de diffusion réservés, ADN 2019

ADN-FOCUS, N°8

Christian Kamtchueng aurait aimé passer inaperçu, mais la nature en a décidé autrement. Athlétique, le verbe facile, on l’aurait cru facilement athlète ou comédien. Il n’en est rien. Christian Kamtchueng est mathématicien-financier et écrivain : il a fréquenté deux des plus grandes places financières européennes et a trouvé le temps de publier deux romans sur les errances du cœur de l’homme. Un profil atypique ? Né en 1983 à Longjumeau, Essonne, ce français originaire du Cameroun a grandi à Brétigny-Sur-Orge. Après un bac scientifique au lycée René Cassin d’Arpajon, Christian Kamtchueng poursuit de brillantes études en mathématiques et informatique à l’université Paris VII Denis Diderot. Inutile de préciser qu’il a obtenu les meilleurs mentions chaque année. Disons-le tout de même : il termine son deuxième cycle universitaire major de sa promotion, avant de s’orienter en Finance via le DEA Probabilité et Finance de l’université Pierre et Marie Curie, sous la direction du professeur Gilles Pagès. Spécialiste en analyse quantitative, il est débauché à la City, sacro-saint de la finance outre-Manche, par la Dresdner Kleinwort, après avoir fait ses armes deux ans durant à la Société Générale, à Paris. Reconnu à Londres pour ses compétences dans la finance de marché, ‘ce jeune de banlieue’ est aujourd’hui en passe d’obtenir une double récompense.

Auteur d’articles novateurs, dont le dernier :
« American Option and Default Perception, ‘Un Vaut Mieux Que Deux Tu l’Auras’ » pourrait l’amener au titre d’ « Analyste Quantitatif de l’année» (Quant of the Year), il ne cache pas son ambition de refonder la théorie de pricing en finance et vient de publier son deuxième ouvrage en Finance Quantitative « Introduction To The Fear Pricing Theory »
. Reconnaissance ou pas, il n’a plus rien à prouver, ou presque. Il est aujourd’hui l’un des plus jeunes professeurs à dispenser des cours en Master Finance dans la prestigieuse école de commerce qu’est l’ESSEC. Rien ne semble pouvoir arrêter Christian Kamtchueng. Interviewé par le journal. L’Express, il expliquait en quoi les sirènes de la capitale britannique ont été plus retentissantes que celles de Paris… sa parole compte. Christian impressionne par sa détermination et le développement de la ‘No Limit Attitude’. Invité dans des conférences il épate par sons sens pratique de la finance et ses visions avant- gardistes, il est l’homme derrière la notion de FVA netting arbitrage and CVA netting arbitrage. En 2010, il crée l’entreprise de CTK Corp (lire City Key : les clés de la City), conseil en analyse quantitative, avec un service d’accompagnement dans le recrutement et le développement de progiciels. Des mathématiques à la littérature, il déchiffre les lettres…

Christian Kamtchueng publie son premier roman ‘Les errances affectives : La fin d’un Don Juan’ aux éditions Bénévent alors qu’il n’a que 25 ans. Un livre narrant de manière décomplexée, avec toujours le mot juste et humour, la perdition d’un homme dans ses relations passées. Christian Kamtchueng, l’auteur, à travers ses conquêtes tente de mettre en exergue les décisions qui influent sur le présent et le futur. Nombreux sont les hommes qui se reconnaîtront dans ces écrits et nombreuses sont les femmes qui les décortiqueront pour essayer de comprendre le comportement de la gente masculine. Fort du succès de son premier ouvrage, il signe trois ans plus tard, la suite ‘Les errances affectives : L’âme sœur’, chez CTK edition. Invité à différentes rencontres littéraires à Paris, Londres et Bruxelles, c’est avec humilité que celui qui n’a pas encore fêté ses trente printemps remplit les pages de sa vie. Il a publié ‘Les Vœux de Monsieur Dockins’ un nouveau registre littéraire proche du fantastique qui n’est pas sans nous rappeler Dickens. Il coécrit un roman vérité sur les réalités d’un quartier de banlieue parisien ; ‘Les Chroniques d’un Ghetto Français, l’Origine’. Il relate les réalités d’un quartier dit « sensible » de la banlieue parisienne.
Il a décidé de s’investir dans l’aide à la jeunesse via des séminaires et la création de MathSup.net. Il veut partager son parcours mais surtout informer les jeunes sur les moyens d’atteindre leurs objectifs. Christian Kamtchueng est aussi dessinateur et peintre.
A 32 ans, il décide de rentrer en France pour partager son expérience mais aussi impacter notre vie sociétale qu’il estime en désastreuse. Il a terminé deux ouvrages dont le Manifeste de la Raison Objective. Il vient de se lancer dans la finance alternative et s’apprête à révolutionner nôtre système sociétal via deux startups Afrisia et WeRepo. Mais ça, c’est une autre aventure…

Assiya Traoré, une femme qui répare les corps cicatrisés!

#Esprit Ebène reçoit Assiya Troaré CEO du Centre ESTHETIQUE ASSIYA, PREMIER CENTRE ESTHETIQUE À BAMAKO (Mali) qui est une alternative à la Chirurgie esthétique classique. Le Centre Esthétique Assiya est un véritable boudoir où les clients bénéficient d’une prise en charge globale des soins de  visage et de corps, dans un univers feutré, professionnel et sécurisant. En phase avec le développement de la cosmétologie médicale et de la médecine esthétique non invasive, le Centre Esthétique Assiya renouvelle sans cesse ses outils et offre une large gamme de services à sa clientèle. Dédiées aux femmes mais aussi aux hommes, les prestations du centre sont dispensées par des professionnels et des  praticiens certifiés.

Les différentes prestations

ASSIYA BODY PERFECT est une technique de remodelage, de tonification et d’amincissement radical du corps, éliminant ainsi toutes les zones graisseuses.

ASSIYA SKIN CARE est une méthode de haute performance qui supprime taches, acné, points noirs, vergetures, rides, cernes, pour laisser place à une peau revitalisée, lumineuse, lisse et uniforme.

ASSIYA 3D EYEBROW est une nouvelle technique permettant de camoufler les tatouages sans avoir à détatouer.

* Esprit Ebène est une émission période qui met en lumière les femmes africaines entreprenantes!

Ngenndi,S2, n°7 avec Baaba Maal, au-delà d’une carrière musicale, un humaniste engagé!

‘Jai fait 35 ans de musique, j’ai envie d’en faire autant pour mes nouveaux projets… »
Ngenndi revient avec un invité de marque. Baba Maal qu’on ne présente plus à l’Afrique, à la diaspora et au monde, nous a accordé lors de son passage à Paris, une interview riche et instructive. Dans cette interview, le Lead vocal du Dandee Lenol ( la voix du peuple) revient sur son parcours en tant qu’artiste mais aussi ses multiples collaborations cinématographiques à l’international qui furent couronnés récemment par son interprétation de la musique du film Black Panther (primé au Grammy Awards).
Homme de culture dont l’engagement dépasse les scènes et salles de concerts, Baaba Maal en fils du Fouta s’investit par ailleurs dans le développement local, les activités génératrices de revenus pour les populations fortement de exposées à la pauvreté. Joignant l’acte à la parole (pour ne pas dire au chant) Baaba met en place son mouvement NANNKA, dont le double objectif vise aussi bien la pêche l’élevage, l’agriculture que l’éducation, les arts, l’artisanat et la formation professionnelle. Alliant subtilement engagement social et le show-business, Baaba Maal nous parle de sa tournée internationale à l’occasion de la 35e anniversaires de Dandee Lenol
Peu de temps après cette interview, Baaba MAAL fut nommé (par les Nations-Unies),Ambassadeur de la Convention pour le Combat contre la désertification (UNCCD), en marge de  la cérémonie  de la COP14 à New Dehli en Inde, en présence du Premier Ministre de l’Inde et de la Vice-secrétaire Générale des Nations Unies. L’auteur de ‘’Lekki’’ (arbre/reboisement) en featuring avec une célébrité de l’inde a animé la soirée de Gala des officiels en prélude de l’ouverture de la COP14.
Cette désignation prouve encore une fois le caractère multidimensionnelle d’un homme qui a certes la tête dans les étoiles – la tête plein de rêves – et les pieds sur terre.

YEEWTERE MEN NGENNDI ARTI E BISMAADE KOƊO  MAWDO

KOƊO MO ADUNA O FOF (AFRIK.AMERIK.ASIE.) NJII WALLA NANI  GOLLE MUM HAA TEŊTI E RENNDO FUULƁE. ON WONI NAALAANKE MEN MAWƊO INNA WIYA BAABA BAYDI MAAL WALLA BAABA AISSATA SAMMBA BUUBU YAACINE WADE….E NDER NGUUƊO NJILLU TO DOWLAAJI EUROPE  ƊO E NDER PARIS LAMOORGO FRANCE O ROKKI EN FARTAŊŊE WAAWDE NOTAADE BISMAANGO MEN E YEEWTERE MEN NGENNDI GAM HOLLITDE LEÑOL NGOL KO WONI  E DUM MUM.

E NDER YEEWTERE  NDE OMO ARTANA EN SEEDA E GUURDAM MAKKO TO BAŊGE NAALAANKAAGAL  E JOKKOƊIRE MAKKO KEEWƊE HA TEEŊTI TO BATTE CINEMA HAA ADUNA O FOF HEPTINIIMO HEN.

KO WATTIƊI KO E ƊIIN MBAAƊI,  O HEEƁI HEN NJEENARI MAWƊI (GRAMMY AWARDS) TAWA SAABI ƊUM KO JIMOL E WADI E NDER FILM *BLACK PANTHER.NDE ƁEEN TESKI KARALLAGAL  MAKKO.

CAGGAL ƊUM KADI O ARTI SEEƊA E FEDDE NDE O TAFI WIYATEENDE NANNKA  DARANIINDE KO FAATI E DEMA AWO E NGAYNAAKA.O JOOFNIRI YEEWTERE NDE KO E HEBLAANGO MAWNGO NGO O WONI E ƊUW MUM LAPPOL ADUNIYANKEEWAL GAM YIDDE MAAWNINDE DUUƁI 35 GUURDAM DAANƊE LEÑOL E HITAANDE AROORE NDE SO GENO HAAJI.

Le plus proche collaborateur de Kemi Seba s’exprime dans LFW

 

Hery Djehuty demeure le proche collaborateur de Kemi Seba depuis une quinzaine d’année, Coordinateur de l’ONG Urgences Panafricanistes et représentant pour la zone Europe. Urpanaf se veut une organisation non gouvernementale fondée en 2016 et présidé par Kemi Seba installé au Bénin.
Dans cet entretien exclusif,  HERY Djehuty nous explique comment l’ONG Urgences Panafricanistes a réussi à imposer dans le débat public le thème du franc Cfa, dont le point d’orgue fut l’épisode du billet brûlé à Dakar en Août 2017 ayant abouti notamment à l’expulsion de Kemi Seba du Sénégal. Il s’exprime aussi leur réserve et la position de leur mouvement sur la future Monnaie Unique, l’Eco.
Enfin, celui que Kemi Seba qualifie de frère mais aussi une des têtes pensantes du mouvement, met l’accent sur le rôle des élites culturelles et intellectuelles comme sportives dans le processus d’émancipation des afro-descendants et de la situation des afro-descendants en Occident.

LFW,Ed4,n°1/Hacen Lebatt en toute confidence! L’affrontement Ghazouani/Aziz est inéluctable…

Aussi détonant que cash, Hacen Lebatt est un journaliste mauritanien, membre fondateur de Conscience Résistance (CR), dont les positions sur les questions de société sont tranchantes.

Il s’est illustré lors de la dernière campagne présidentielle mauritanienne en soutenant l’ex chef d’Etat major de l’armée et ami de l’ancien président, Mohamed Ould Cheikh El- Ghazouani (élu président de la République Islamique de Mauritanie le 21 juin 2019).  Ce choix a valu à ce diplômé en économétrie de l’Université de Caen (France), de perdre au passage quelques amis sans pour autant  en gagner assez dans son nouveau camp. Peu importe nous rétorque-t-il je ne suis pas un carriériste et telle n’est pas ma conception de la politique !

Opposant invétéré du régime politico-militaire et dictatorial de Maaouiya Ould Sidi Ahmed Taya, son ralliement à un candidat du pouvoir a suscité interrogations et désapprobations. Hacen Lebatt qui fut directeur du protocole du candidat Mohamed Khouna Ould Haidallah, a été arrêté avec ce dernier lors de la présidentielle de 2003. Il restera quatre mois durant en détention, avant d’être condamné à 5 ans de prison avec sursis. Il sera par ailleurs gracié par Ely Ould Mohamed Vall (ancien président) durant la transition démocratique de 2005. Ce séjour carcéral était précédé d’une autre arrestation (2000) en marge de l’interdiction du Rassemblement  des Forces Progressistes (RFD) qui était l’une des principales forces d’opposition.  Arrêté à Nouakchott, il sera transféré à la prison de Kaédi.

Désormais le voila en ‘’romance ‘’ avec celui que nombre d’observateurs qualifient de ‘’dauphin d’Aziz’’. Le progressiste Hacen Lebatt sorti de l’école du mouvement politique de la gauche radicale et laïque Conscience et Résistance flirtant jusqu’à l’étouffement avec les gardiens des forces conservatrices, paradant avec les militaires, dont son mouvement CR considérait être à l’origine des différentes crises politico-sociales en Mauritanie depuis 1978 ; cela détone bien évidemment !

Hacen Lebatt a-t-il retourné sa veste, ou plutôt son boubou mauritanien ? Serait-il intéressé par « l’ascension sociale » ? Souhaite-t-il être au cœur de ce pouvoir que lui et ses anciens compagnons de CR ont toujours combattu ? C’est souvent à 40-50 ans que les intellectuels et hommes politiques transhument disait Elgas[1], ‘’c’est l’âge où la société vous pousse à la maturité et à la prédation. C’est l’âge où la responsabilité et la progéniture vous mordent le portefeuille (…). Que valent les idées devant la convergence des besoins et la possibilité de stabiliser une vie ? La rébellion ne paye pas bien son homme. A un certain stade de leur combat, certains intellectuels se jugent inutiles dans la posture de la critique. Donc il leur faut s’engager… Le renoncement à la vertu, en politique, c’est toujours une question de temps. Il y a un rien de distance entre le compromis et la compromission’’.

Hacen Lebatt s’en défend totalement, pour lui, il n’en est rien de tout ça ! Dans cette interview, il assume tout, ne renie rien de son passé, ne fait aucun bilan. Pour lui, si aujourd’hui, il rallie le pouvoir, c’est qu’il voit en la personne de l’actuel président une incarnation ‘’d’un certain renouveau ‘’. Ses positions sur la question des droits humains, de la justice sociale, ou des principes démocratiques demeurent inchangées. Elles lui restent chevillées au corps. Il soutient d’être dedans tout en ne se reniant pas.

Des positions qui font de lui une persona non grata au sein même de son camp. Il dit faire partie de ceux qui souhaitent que Mohamed Ould Cheikh ElGhazouani tourne la page de Mohamed Ould Abdel Aziz, de ceux qui souhaitent aussi la dissolution de l’assemblée nationale composée des caciques de l’ancien pouvoir. Selon lui Mohamed Ould Cheikh ElGhazouani doit faire l’inventaire du bilan (des deux quinquennats) de Mohamed Ould Abdel Aziz.  Il regrette que les choses n’aillent pas assez vite comme il souhaiterait mais reste assez optimiste en l’avenir de la Mauritanie.

Cheikh T Guèye, pour ADN

[1] Elgas, Inventaire des Idoles ‘’Souleymane Jules Diop, ors  & Dehors du pouvoir’’, source Tract.